Bonjour,
Aujourd'hui je vais vous parler d'un château assez méconnu (ou du moins il l'était pour moi jusqu'à il y a quelques jours) : le château de Coëlan à Langourla dans les côtes d'Armor en Bretagne pour accéder au plan cliquez iciCe château, établi sur un promontoire à la lisière de la forêt de Bosquen, est construit par la famille Quemper de Lanascol, de Champagny. Il passe à la famille Camus de La Guibourgère à la fin du XIXe siècle. Fidèle aux aspirations nobiliaires de cette époque, il s'inspire du style Louis XIII et du style Renaissance, avec l'emploi de tuffeau. Le parc est dessiné par le paysagiste Bülher, créateur du parc du Mont-Thabor à Rennes.
Le parc du château de Coëlan abrite une ferme dont certains éléments d'architecture proviennent d'un château ou d'une chapelle. Ce fronton circulaire, avec au centre des armoiries martelées, est surmonté de trois personnages difficiles à identifier. Le bâtiment est occupé, à l'origine, par des gentilshommes verriers. Leur présence est attestée par des débris de verre et par plusieurs caves, d'où est extrait le matériau nécessaire.
Les dépendances situées autour du château marquent l'espace privé. On n'y pénètre pas sans y être autorisé. Ce bâtiment, édifié à l'intersection des deux allées menant au château, traduit le souci esthétique de la famille de La Guibourgère. Il abrite l'écurie, la sellerie, les voitures à cheval et le logement du cocher.
mardi 21 avril 2009
mercredi 8 avril 2009
Aqueduc de Buc
Hier je suis passée à coté d'un aqueduc historique qui n'est pas très loin de chez moi et pourtant que je ne connaissais pas alors en rentrant je me suis mise à voguer sur le net à la recherche d'infos sur cet énorme édifice qui semblait regorger d'histoire et de vécu et voilà ce que j'ai trouvé:
L'aqueduc de Buc est construit sur ordre de Louis XIV afin d'alimenter les réservoirs flambant neufs du château de Versailles. Il mesure 580 mètres de longueur pour 21 mètres de hauteur et comporte 19 arcades. Pour pallier cette carence en eau, le roi ordonne initialement qu'on élabore une « machine » du type de celle de Marly, qui pomperait la Bièvre. Mais l'expérience est un échec, il décide alors la construction d'un grand pont qui enjambe la rivière pour aller chercher l'eau jusqu'aux étangs de Saclay et du Trou Salé (à Toussos-le-Noble). Le chantier dure deux ans, des fondations de plus de 20 mètres de profondeur sont ménagées, pour soutenir les arcades, qui sont prolongées de part et d'autre par un aqueduc souterrain.
L'aqueduc de Buc est construit sur ordre de Louis XIV afin d'alimenter les réservoirs flambant neufs du château de Versailles. Il mesure 580 mètres de longueur pour 21 mètres de hauteur et comporte 19 arcades. Pour pallier cette carence en eau, le roi ordonne initialement qu'on élabore une « machine » du type de celle de Marly, qui pomperait la Bièvre. Mais l'expérience est un échec, il décide alors la construction d'un grand pont qui enjambe la rivière pour aller chercher l'eau jusqu'aux étangs de Saclay et du Trou Salé (à Toussos-le-Noble). Le chantier dure deux ans, des fondations de plus de 20 mètres de profondeur sont ménagées, pour soutenir les arcades, qui sont prolongées de part et d'autre par un aqueduc souterrain.
vendredi 3 avril 2009
Château du Taureau
Aujourd'hui je me suis intéressée de plus près à un château très original autant par son emplacement (construit sur un ilot) que par son histoire (on doit dire que par son nom aussi).
C'est le Château du Taureau :
Ce château fort en forme de vaisseau de pierre est un bijou du patrimoine du Finistère et de la Bretagne, il est situé sur la baie de Morlaix
Né d'une volonté collective de se protéger de la menace anglaise, le château a été construit en 1542 sur l'îlot rocheux du Taureau, à l'initiative des habitants et des commerçants de la ville de Morlaix. Au XVIIIème siècle, Louis XIV le fait réaménager par Vauban. L'édifice s'agrandit considérablement pour abriter désormais les logements des soldats et des officiers, deux cachots, une cantine, une cuisine, une chapelle et 11 casemates.
En 1721, le château est détourné de sa vocation de défense pour assumer la fonction de prison.
Désarmé en 1890, le chateau du Taureau se transforme en résidence d'été avant d'être investi par la DCA allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale.
En 1960, le fort retrouve un usage civil et accueille jusqu'en 1980 une école de voile. Laissé à l'abandon, le monument se dégrade rapidement. Dès 1989, l'opinion publique et les collectivités locales se mobilisent, un nouveau projet pour l'édifice est ainsi en marche. En 1996, l'État alloue 17 millions de francs pour engager sa restauration. Un projet culturel et touristique pour l'ouverture au public est ensuite élaboré par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Morlaix et ses partenaires. 2006 marquera la fin des travaux et le début d'une renaissance pour ce fort, témoin historique de la baie de Morlaix.
C'est le Château du Taureau :
Ce château fort en forme de vaisseau de pierre est un bijou du patrimoine du Finistère et de la Bretagne, il est situé sur la baie de Morlaix
Né d'une volonté collective de se protéger de la menace anglaise, le château a été construit en 1542 sur l'îlot rocheux du Taureau, à l'initiative des habitants et des commerçants de la ville de Morlaix. Au XVIIIème siècle, Louis XIV le fait réaménager par Vauban. L'édifice s'agrandit considérablement pour abriter désormais les logements des soldats et des officiers, deux cachots, une cantine, une cuisine, une chapelle et 11 casemates.
En 1721, le château est détourné de sa vocation de défense pour assumer la fonction de prison.
Désarmé en 1890, le chateau du Taureau se transforme en résidence d'été avant d'être investi par la DCA allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale.
En 1960, le fort retrouve un usage civil et accueille jusqu'en 1980 une école de voile. Laissé à l'abandon, le monument se dégrade rapidement. Dès 1989, l'opinion publique et les collectivités locales se mobilisent, un nouveau projet pour l'édifice est ainsi en marche. En 1996, l'État alloue 17 millions de francs pour engager sa restauration. Un projet culturel et touristique pour l'ouverture au public est ensuite élaboré par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Morlaix et ses partenaires. 2006 marquera la fin des travaux et le début d'une renaissance pour ce fort, témoin historique de la baie de Morlaix.
mercredi 1 avril 2009
Retable de l'église Saint-Nicolas àTessancourt-sur-Aubette
Ce Matin (même s'il est un peu tard pour dire matin ) je vais vous parler du Retable de l'église Saint-Nicolas à Tessancourt-sur-Aubette, un village de 928 habitants (oui je suis allée le chercher loin celui-là) :
Ce retable, qui date du XVIIIe siècle et classé monument historique depuis 1930, de style baroque orne la chapelle seigneuriale de la famille de Vion, dont le décor abondant et riche contraste avec la sobriété du reste de l'église. D'un coté et de l'autre du retable, les représentations des saints Pierre et Nicolas sont sculptées grandeur nature dans du bois badigeonné de blanc et or et proviennent certainement d'un autel majeur qu'elles encadraient initialement ; saint Nicolas est identifiable à la bourse, l'un de ses attributs habituels qui rappelle l'épisode dit de la charité de saint Nicolas, au cours duquel il aurait sauvé trois jeunes filles acculées à la prostitution par la misère, en jetant trois bourses pleines d'or dans leur maison. C'est pour cette raison et parce qu'il est fêté en décembre que saint Nicolas devient, dès le Moyen Âge, le saint distributeur d'étrennes. Le tableau du retable représente le Bon Pasteur.
Ce retable, qui date du XVIIIe siècle et classé monument historique depuis 1930, de style baroque orne la chapelle seigneuriale de la famille de Vion, dont le décor abondant et riche contraste avec la sobriété du reste de l'église. D'un coté et de l'autre du retable, les représentations des saints Pierre et Nicolas sont sculptées grandeur nature dans du bois badigeonné de blanc et or et proviennent certainement d'un autel majeur qu'elles encadraient initialement ; saint Nicolas est identifiable à la bourse, l'un de ses attributs habituels qui rappelle l'épisode dit de la charité de saint Nicolas, au cours duquel il aurait sauvé trois jeunes filles acculées à la prostitution par la misère, en jetant trois bourses pleines d'or dans leur maison. C'est pour cette raison et parce qu'il est fêté en décembre que saint Nicolas devient, dès le Moyen Âge, le saint distributeur d'étrennes. Le tableau du retable représente le Bon Pasteur.
vendredi 27 mars 2009
Château de Rambouillet
Un peu d'histoire sur ce magnifique Château de Rambouillet et de son parc Le premier château, fortifié, est construit vers 1370 pour Jean Bernier, conseiller de Charles V. Regnault d'Angennes, premier écuyer et Chambellan de Charles VI, acquiert le domaine en 1384. Après la guerre de Cent Ans, le château est restauré et agrémenté d'un parc. Selon la légende, François Ier y meurt en 1547.
À l'époque de Jaques d'Angennes, en 1556, l'architecte Olivier Imbert réalise des aménagements d'inspiration italienne, notamment l'escalier et la salle de marbre du rez-de-chaussée. Fleuriau d'Armenonville devient propriétaire du château en 1699 et se consacre à l'embellissement du parc. Il fait notamment creuser des canaux et des bassins dans lesquels il fait aménager des iles.
En 1704, le comte de Toulouse, dernier fils légitimé de Louis XIV et de Mme de Montespan, prend possession du domaine, où il accueille la cour. De nombreux travaux sont commandés à l'architecte Jacques Sarda. Le nombre des appartements est doublé grâce à l'ajout aux ailes anciennes de deux nouveaux corps de logis. Les deux ailes sont réunies par un mur d'appui en hémicycle surmonté d'une grille. Les fossés sont comblés, les ponts-levis supprimés et de nouveaux canaux creusés. Le duc de Penthièvre, fils du comte de Toulouse, vend Rambouillet à Louis XVI, qui complète les aménagements du parc et de la ville mais ne remanie pas le château. Une collection alors unique d'arbres exotiques est plantée : érable de Tartarie, vernis du Japon, pin de Virginie ou cyprès chauve de Louisiane. En 1804, séduit par le domaine malgré l'état d'abandon dans lequel il se trouve depuis 1793, Napoléon Ier charge l'architecte Auguste Farmin d'aménager le château en rendez-vous de chasse et maison d'habitation. La remise en état est achevée en 1807 et les canaux et étangs sont curés. En 1810, Farmin fait installer une salle à manger, une chambre supplémentaire, crée une salle de bain de style pompéien, classée en 1944, et aménage un long balcon extérieur réunissant les appartements de l'empereur à ceux de l'impératrice. En 1896, sous Félix Faure, le domaine devient officiellement résidence présidentielle.
mardi 24 mars 2009
Patrimoine des Yvelines
Cours d'eau :
Le territoire des Yvelines est occupé depuis 400000 ans et son important patrimoine archéologique a fait l'objet de nombreuses études. Les sites privilégiés pour l'installation se trouvent dans les vallées, près des cours d'eau, et dans le nord du département, dont le sol plus riche est favorable à l'agriculture et à l'élevage. Outre les vestiges préhistoriques, comme certaines sépultures collectives, ce sont les sites gallo-romains qui se révèlent les plus riches. Concernant le paysage, le département comprend plusieurs forêts, dont celle de Rambouillet, l'une des plus grandes de France. Ces forêts auraient peut être été défrichées, comme beaucoup d'autres, si elles n'avaient pas été l'un des lieux de chasse privilégiés des rois de France. Le pavillon de la Muette dans la forêt de Saint-Germain et le parc du château de Rambouillet témoignent de cette époque.
L'eau joue également un rôle important. En effet, le territoire est aujourd'hui au cœur d'une navigation renaissante de premier ordre, tant pour le transport des marchandises que pour celui des passagers. Le département abrite la capitale de la batellerie à Conflans-Sainte-Honorine et possède toute une panoplie d'aménagements en activité (barrages, écluses'). Les Yvelines ont également été le berceau de plusieurs innovations, des célèbres « toiles de Jouy », créées au XVIIIe siècle à la manufacture royale de Jouy-en-Josas, à l'impressionnisme qui a immortalisé la lumière particulières des villes de Bougival, Louveciennes ou Port-Marly.
- la Seine, l'Oise
- Nom des habitants:
- Yvelinois, Yvelinoises
- Date du recensement:
- 1999
- Population:
- 1 395 000 hab.
- Superficie:
- 2 284 km²
Le territoire des Yvelines est occupé depuis 400000 ans et son important patrimoine archéologique a fait l'objet de nombreuses études. Les sites privilégiés pour l'installation se trouvent dans les vallées, près des cours d'eau, et dans le nord du département, dont le sol plus riche est favorable à l'agriculture et à l'élevage. Outre les vestiges préhistoriques, comme certaines sépultures collectives, ce sont les sites gallo-romains qui se révèlent les plus riches. Concernant le paysage, le département comprend plusieurs forêts, dont celle de Rambouillet, l'une des plus grandes de France. Ces forêts auraient peut être été défrichées, comme beaucoup d'autres, si elles n'avaient pas été l'un des lieux de chasse privilégiés des rois de France. Le pavillon de la Muette dans la forêt de Saint-Germain et le parc du château de Rambouillet témoignent de cette époque.
L'eau joue également un rôle important. En effet, le territoire est aujourd'hui au cœur d'une navigation renaissante de premier ordre, tant pour le transport des marchandises que pour celui des passagers. Le département abrite la capitale de la batellerie à Conflans-Sainte-Honorine et possède toute une panoplie d'aménagements en activité (barrages, écluses'). Les Yvelines ont également été le berceau de plusieurs innovations, des célèbres « toiles de Jouy », créées au XVIIIe siècle à la manufacture royale de Jouy-en-Josas, à l'impressionnisme qui a immortalisé la lumière particulières des villes de Bougival, Louveciennes ou Port-Marly.
mercredi 11 mars 2009
l'eglise Saint-Jacques-le-majeur à Montrouge
Église Saint-Jacques-le-majeur
ne très belle église située dans les hauts de seine à Montrouge. Il s'agit de la quatrième église construite à cette emplacement dont le but était de «réanimer le religieux et réactiver la morale chrétienne»
Affichant de magnifiques vitraux et des fresques peintes, ce magnifique édifice orné de « lignes venues de tous les horizons et convergeant vers le haut comme une prière »
Elle est aujourd'hui menacée de disparaitre dans le cadre de l'arrivée du métro et d'une nouvel structuration de la place de la libération.
Une association de défense s'est constitué ... " L'association des amis de l'église Saint Jacques "
Inscription à :
Articles (Atom)